Fear's prisoner in this territory || FEAT : Aracáno [RP TEST]

FEAR'S PRISONER IN THIS TERRITORY

Feat : Zytïae & Aracáno

La veilleuse nocturne disparaissait lentement, guidée par le vent de l'ouest, le grand Zéphyr, divinité de ce courant céleste. La mère lunaire s'en allait donc, pour laisser place au grand et ardent soleil, emportant avec sa disparition, les danseurs étoilés. Quelques lucioles tentait de remplacer les astres, doux compagnons de la lune. Les branches des arbres proches s'agitaient lentement, faisant frissonner les feuilles verdoyantes.

Une légère brise s'engouffra dans l'abri de fortune que la jeune dragonne bleu avait réussi à trouver. Cette dernière frissonna en sentant le vent se faufiler sous ses ailes. Ses yeux aux teintes violacées s'ouvrirent sur le nouveau jour. Elle s'aida du bout de ses grands membres bleues pour se redresser. Ses griffes noirs cliquetèrent contre la roche de la grotte dans laquelle elle s'était endormis la veille au soir. Elle resta dans une position à semi couchée en repensant à la si belle vue qu'elle avait eu lorsque la nuit fut tombé la nuit dernière. Elle avait put voir les étoiles valsant entre elles. Elle n'avait put s'empêcher de repenser à Zirka, celle ci lui avait un jour confié que son nom signifiait étoile. La dragonne poussa un long soupir en repensant à sa mère adoptive. Elle n'avait jamais été très douce, à vrai dire elle était même très brutale, mais c'était sa vie d'exilée qui avait fait d'elle ce qu'elle était. Et Zytïae l'avait aimé comme elle était, a présent, elle était surement dans le ciel, volant dans l'autre monde, celui gouverné par les deux grands dragons fondateurs : Gaïa et Ouranos. La Terre et le Ciel...

Après un léger grognement, la dragonne se leva entièrement et se mit sur ses pattes. D'un pas rapide et léger, elle sortie de son antre de fortune. Après avoir donner une forte impulsion, elle s'envola en un bond. Battant puissamment des ailes pour prendre plus d'altitude, elle s'éleva à une dizaine de mètres du sol. Elle ne savait pas réellement où elle se rendant, elle se laissait guider par les vents soufflant dans ses ailes. Son esprit était perdu dans le labyrinthe de ses souvenirs, se remémorant les images des constellations qu'elle avait put voir la veille lorsque l’obscurité était percé seulement par la faible lumière blanchâtres de la lunes et des ses compagnons étoilés. Le ciel de nuit était si beau, si calme. Seul la douce musique des insectes fredonnant donnait le rythme à ce ballet d'étoiles. Un soupir s'échappa d'entre les crocs de la créature volante. Elle se pencha légèrement sur le côté pour laisser le vent la guider lors de son virage. Elle n'avait pas fait attention à la trajectoire qu'elle avait emprinté et se retrouvait dans un endroit qu'elle n'aurait su situer.

Zytïae commença donc à descendre lentement, toujours guidé par le vent qui devenait de moins en moins fort plus le sol se rapprochait d'elle, l'empêchant d'aller trop vite. Bientôt, ses griffes noires touchèrent le sol terreux tandis que ses grandes ailes teintée de milles lueurs bleutées se repliait sur son corps reptilien. Sa dernière patte se pausa sur le sol, faisant cliqueter les bracelets d'argent qui s'y trouvaient, ils avaient jadis appartenu à la défunte dragonne dorée, c'était la seule chose de sa mère adoptive que le monstre bleu avait put garder. Elle poussa un soupir en commençant à marcher à travers ce qui était une forêt.

C'est seulement après plusieurs minute de marche que la jeune femelle reconnue enfin où elle était, sa respiration devint sifflante, elle se trouvait en plein sur le territoire des Sethembas. La forêt devait être la Forêt Enchantée, elle regarda les arbres, certains prétendaient qu'ils se déplaçaient. Elle haussa les épaules, elle avait d'autre chose à faire que de regarder des arbres bouger. Si un guerrier draconique la trouvait, elle serait en danger de mort. La forêt était tout de même assez lumineuse, elle n'aurait aucun mal à repérer les branches pour ne pas se faire entendre par un dragon si l'un d'eux passait par là. Elle prévoyait de retourner à la clairière dans laquelle elle avait atterrie.

Ses griffes formaient de petites traces dans la terre tant l'inquiétude montait. Elle y était presque, elle pouvait voir le petit endroit sans arbres. Seulement elle s'arrêta net en voyant un reflet du soleil brillé sur quelque chose. Elle plissa les yeux et reconnu des écailles. Elles étaient vertes et brillaient faiblement sous les rayons solaires. Sa respiration se fit de plus en plus sifflante. Si elle ne parvenait pas à calmer sa peur elle se ferait repérer à cause du bruit qu'elle faisait. Elle fit volte face et s'enfonça dans la forêt. Elle s'était mise à courir. Elle ne savait que faire, si elle s'envolait, elle risquerait d'être vue, il fallait qu'elle trouve un endroit où elle serait en sécurité.

Elle haletait à présent, elle essayait de se faire la plus légère possible afin d'aller le plus vite qu'elle pouvait sans faire de bruit. Elle se retrouva bloqué par des arbres. Elle agita la tête de gauche à droite afin de trouver un autre endroit où aller pour trouver une meilleure cachette. Elle entendant de léger bruit de pas. Son rythme cardiaque s'accéléra et son souffle était à présent un long sifflement paniqué. Elle parvint à se frayer un chemin parmi des buissons, elle espérait que cela la cacherais suffisamment pour pas être vue, bien qu'elle respira si fort qu'il y avait peu de chance qu'on ne l'entende pas.

© Edekia.

There is Always Hope

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L'espoir reste un sentiment bien particulier. Concrètement, ce n'est rien pourtant, cela joue énormément dans la vie d'une personne. Dans la mienne par exemple. Si j'avais perdu espoir, je me serai laissé dépérir une fois que mes parents m'aient abandonné. Je soupire. Je suis assis dans la forêt enchanté, en son centre. Là où les arbres sont rares et d'où on peut regarder les étoiles. D'ailleurs, qu'est-ce que les étoiles ? Est-ce des esprits défunts comme on peut le dire aux dragonnaux où est-ce de simple astres qui brillent dans la nuit ? Je secoue la tête, confus. Je ramène ma queue contre mes pattes avant tout en gardant la tête basculée vers l'arrière pour observer les étoiles.

Je me laisse glisser et m'allonge dans l'herbe, le dos contre le sol. Je me ramène quelques herbes sous la tête. Dans la ville, nous ne pouvons pas dormir ainsi, à même le sol et cela me manque parfois alors je viens ici et m'endors ainsi sans aucune crainte. Pourtant, ce soir là je ne parviens pas à m'endormir, comme ci quelque chose ou quelqu'un me guettait et me mettait mal à l'aise. Une brise légère se lève alors, faisant bruisser les arbres. Je finis par m'endormir, un goût amer en gorge et mal à l'aise.

Un craquement. Ô que non il ne venait pas de mon rêve ! Je me rassois discrètement et remue les narines en essayant de trouver une odeur qui se distingue des autres pourtant la forêt enchantée regorge d'odeur si bien que je n'arrive pas à en extraire celle qu'il me faut. Je tourne la tête avant de voir une silhouette noire dans la forêt. Tiens ! Je ne suis pas parano, je fais demi-tour mais le temps que je me mette sur mes pattes elle s'est déjà élancée dans la forêt.

Ce que je sais, il doit avoir une très bonne raison de ne pas s'envoler. Mais cette forêt, je la connais par cœur. Je vais lui couper la route à la frontière. Je me faufile avec aisance entre les troncs sans doute en mouvement. Mes oreilles sont plaquées contre mon crâne à cause du stress, je zigzague entre les arbres, laissant des nuages de poussières derrière moi. Une fois arrivé à la frontière je place mon flan parallèle à la frontière en m'éloignant de quelques pas. Bientôt les buissons frémissent et la fausseuse de compagnie apparaît :

« — Bonsoir, vous pensiez aller où ainsi ? dis-je d'un ton un peu trop agressif. Pourquoi avez-vous pris la fuite ainsi ? Je doute d'être très dangereux pour vous. Oh, excusez moi, moi c'est Aracáno et vous ? »

Je regarde cette femelle dragonne. Ses écailles bleues brillent magnifiquement sous les faibles rayons du soleil. J'aurai bien aimé avoir de telles écailles, les miennes, je les trouve laides, sans aucun reflets. Je lève les yeux pour croiser son regard, quoi de plus humiliant que de vouloir faire la loi en dépit de notre petit gabarit.

« — Je ne suis pas encore idiot. Si vous n'avez pas pris votre envol c'est parce que vous ne vouliez pas vous faire repérer, mais pourquoi ? grondais-je d'un air vicieux. »

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FEAT : ZYTÏAE & ARACÁNO

La respiration toujours sifflante, Zytïae continua son chemin le plus silencieusement possible, mais elle fut prise au dépourvue lorsqu'elle sortie des buissons et tomba nez à nez avec celui qu'elle souhaitait fuir.

« Bonsoir, vous pensiez aller où ainsi ? » Gronda le guerrier vert : « Pourquoi avez-vous pris la fuite ainsi ? Je doute d'être très dangereux pour vous. Oh, excusez moi, moi c'est Aracáno et vous ? »

Les yeux du dragon étaient fixée sur la jeune dragonne, qui malgré sa taille moyenne voire petite était plus grande que lui. Le petit reptile ailé dut lever les yeux pour croiser son regard. Il était ridicule. En effet, il ne devait pas être très dangereux pour elle. Il poursuivit dans un nouveau grondement :

« Je ne suis pas encore idiot. Si vous n'avez pas pris votre envol c'est parce que vous ne vouliez pas vous faire repérer, mais pourquoi ? »

Un rire noir, mauvais s'échappa d'entre les crocs de la créatures au nombreux reflets azurs. Ses yeux violacées brillèrent d'une lueurs agressive. Abattre ce mâle ne serait pas bien compliqué. Elle gronda d'un air moqueur :

« Oh, vous vous demandez pourquoi ? Ne connaissez vous pas les règles de votre propre clan contre les dragons comme moi ? Peux être ne voulais-je pas me faire voir pour éviter de mourir. » Elle avait presque cracher ses derniers mots : « Bien qu'il soit vrai qu'il sera bien aisé de vous abattre pour pouvoir partir. »

La dragonne aux plaques bleutée se redressa de toute sa hauteur pour surplomber le petit mâle aux écailles vertes. Elle ouvrit légèrement la gueule en un grognement pour faire apparaître ses crocs. Sa queue pourvue de pointe sur le haut battait l'air. Ce petit dragon ne devrait pas lui résister bien longtemps. Elle ne prendrait même pas la peine de lui donner son nom. Du moins, pas pour le moment. Peut être si cela devait arriver, avant de le tuer. Elle attendrait que ce soit le Sethemba qui attaque en premier afin de pouvoir l'attaquer en vitesse. Bien qu'il doit être rapide et agile à la vue de sa taille.

Ses yeux étaient animée d'une légère colère, colère mélangée au stress et à la peur qu'elle avait dès qu'elle se retrouvait devant un autre dragon. Encore plus lorsqu'il s'agissait d'un Sethemba. Elle gronda de nouveau et fit apparaître d'avantage ses crocs. Elle se mit en position de défense. Sa queue frôlait le sol et ses longues griffes noires étaient prête à percer les écailles d'Aracáno.

© Edekia.

Always have Hope

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J'ignore pourquoi je m'étais montré si agressif. Peut être que mon instinct me dictait quelque chose sur cette dragonne. D'elle, émanait quelque chose de différent. Elle venait d'ailleurs mais pourtant elle semblait connaître nos coutumes. Qui est-ce ? J'essaye de me rappeler de ce que m'a dit mon mentor pendant l'entraînement mais tout s'est effacé à cause du stresse. Mes connaissances ont fait leurs valises et ont passé la porte de ma tête pour s'évader dans l'air, volatilisées. Le vent était toujours levé et m'apportait les senteurs des terres ennemies. Derrière moi s'étendait les Landes des Udara.

Un rire s'échappe de la gorge de la dragonne. Elle rigole, mais pourquoi ? Sa voix n'est pas si rauque que ça, je m'attendais à une voix caverneuse. Je tousse comme pour lui faire réaliser que je suis là. On dirait qu'elle glisse vers une certaine folie mais en gardant les pattes sur terre. Je me demande ce qui peut bien la faire rire. Mais, vu cet air hautain je pense que c'est tout simplement moi. Je baisse les yeux avant de les relever. Je suis un Sethemba, je ne dois pas laisser d'ennemis sur nos terres. Elle se penche un peu et grogne de sa voix perfide :

« — Oh, vous vous demandez pourquoi ? Ne connaissez vous pas les règles de votre propre clan contre les dragons comme moi ? Peux être ne voulais-je pas me faire voir pour éviter de mourir. Bien qu'il soit vrai qu'il sera bien aisé de vous abattre pour pouvoir partir. »

Je suis confus. Elle me dit que je devrai la chasser ? La tuer même apparemment … Mais sous quels cas de figure avons nous, nous, simple membre du peuple, le droit de chasser ? Le Roi est maître sur les terres et les habitants. Nous n'avons tout simplement pas le droit d'abattre n'importe quels dragons. Sauf peut être … Mon oreille gauche tique et se redresse tandis que l'autre reste plaquée contre mon crâne. Je crache un instant avant d'avaler difficilement ma salive devant le spectacle qui s'offre à mes yeux.

Elle me regarde droit dans les yeux, puis, en un instant tout change. Elle déploie ses ailes et bats légèrement de chacune d'elle pour tendre son cou, pointer sa tête vers le ciel et pousser un cri de rage. Je rentre ma tête du mieux que je peux dans mes épaules tandis qu'elle s’agite, énervée. Attends Aracáno ! Quelle image tu donnes de ton clan là ? Ma respiration s'accélère. Mon pouls s'accélère. Ma tension monte. Je grogne. Elle répond par un grondement laissant apparaître ses longues canines semblables au cristal. J'avale à nouveau difficilement ma salive. Qu'elles sont mes chances de survie avec un combat contre elle ? Aucune.

« — Je pense avoir compris que vous êtes une exilée. J'aurai pu vous laisser partir car à mes yeux, personne ne devrait être exilé. Vous me semblez bien trop immature, vraiment, tout compte fait : je devrai peut être revoir mon jugement. Vous semblez être une exception. »

Mon ton est insultant et arrogant. Je ne supporte plus de passer pour le faible de service. Je gronde à nouveau laissant apparaître à mon tour mes crocs aiguisés. Je fais cliqueter mes griffes contre une roche dans le but d'impressionner. Je ramène mes oreilles contre mon crâne. Et puis merde ! C'est une exilée et elle a rien à foutre sur nos terres. Je ne suis pas en tord. Je fais semblant de m'élancer vers l'avant avant de feinter sur le flan gauche de la dragonne. Je bloque son aile avec ma queue avant de lui atterrir de tout mon poids sur le dos la faisant tomber. Mes griffes agrippent entre ses écailles tandis que je lui mords la nuque. J'espérai vraiment la calmer avec cette attaque qui pourrait être fatidique si mes crocs se serraient autour d'elle. Je suis bien trop naïf.

Spoiler:

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FEAT : ZYTÏAE & ARACÁNO

Le dragon pâle toussa comme pour montrer à la dragonne qu'il était toujours là. Un léger rictus se dessina sur sa gueule, laissant apparaître ses canines. Le jeune guerrier semblait confus jusqu'à ce que l'un de ses oreilles ne se redresse. N'avait il pas compris plus tôt que la dragonne était une bannie. Il cracha avant d'avaler sa salive avec difficulté. La femelle le fixa dans les yeux avant d'ouvrir largement ses ailes pour tendre son cou et de rugir de rage. Le dragon vert rentra sa tête dans les épaules tandis que sa respiration s'accélère, de même pour sa tension. Maladroitement et en prenant sur lui, il se redressa légèrement pour grogner. La dragonne grogna plus férocement, plus menaçante. Il avala de nouveau difficilement sa salive et jaugea la femelle du regard.

« Je pense avoir compris que vous êtes une exilée. J'aurai pu vous laisser partir car à mes yeux, personne ne devrait être exilé. Vous me semblez bien trop immature, vraiment, tout compte fait : je devrai peut être revoir mon jugement. Vous semblez être une exception. »

Il gronde et parle avec arrogance. D'un puissant grognement elle tenta de le remettre à sa place. Il gronde à son tour, dévoile ses crocs et fait cliqueter ses griffes sur la roche. Serait ce là une tentative d'impressionner la hors la loi ? Elle eu un rire bref tandis que le dragon de Sethemba rabattait ses oreilles sur son crâne avant de charger droit sur elle. S’apprêtant à esquiver au dernier moment, l'exilée aux milles teintes de bleu fut prise au dépourvue lorsqu'il feinta pour partir sur le côté. A l'aide de sa queue, il parvint à bloquer l'aile gauche et à grimper sur son dos ce qui la déstabilisa et la fit tomber.

Zytïae poussa un hurlement de rage et à l'aide de son aile droite parvint à se relever et à déstabiliser son assaillant. Ne parvenant pas à décrocher ses griffes qui le maintenait accroché à ses écailles. Elle se laissa tomber sur le flanc, le poids, bien que faible, du guerrier rendit la chute plus violente ce qui coupa légèrement le souffle de la dragonne. Elle réussi tout de même à se débarrasser du reptile à l'aide de ses ailes qu'elle agita puissamment. L'une d'elle frappa de plein fouet le dragon au plus grand plaisir de la jeune dragonne. Elle se retourna violemment pour prendre de l'élan avec sa queue qui heurta les pattes du guerrier et le fit tomber. Elle se jeta sur l'occasion pour l’aplatir au sol elle gronda et montra les crocs.

« Tu n'es qu'un insecte ! Comment as tu pus croire une seconde que tu pourrais me battre !? »

Elle fit claquer sa mâchoire à quelque centimètre de la tête du Sethemba. Elle gronda de nouveau, sur ses gardes, prête à se retirer si jamais le dragon vert tentait quelque chose capable de blesser la dragonne pour se retirer.

« Tu ne feras jamais le poids face à moi, toi et ton clan n'êtes que des insectes. Jamais je ne pourrais pardonnez à ton stupide monarque. Tu veux pas me laisser partir ? Dans ce cas c'est moi qui te laisserais pas partir vivant. »

Un nouveau grognement parvint du fond de sa gorge tandis qu'elle claqua une nouvelle fois de la mâchoire afin d'impressionner le reptile vert.

© Edekia.

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J'étais sur son dos, pas peu fier de la figure que je venais de réaliser. C'est la seule chose qui m'était revenu dans le feu de l'action. Je m'essouffle cependant plus vite qu'elle, à mon grand malheur. Elle gronde et grogne à tout va. Se débattant comme il se doit. Elle m'impressionne, c'est vrai. Pourquoi ai-je eu cet instant de déconcentration ? Un coup d'aile de sa part me sonne quelque peu puis elle se laisse tomber sur le flan pour m'écraser, une fois au sol. Je tousse violemment puis elle se lève, en posant ses deux puissantes pattes avant sur mes épaules. Me plaquant au sol, soumis. Sa gorge gronde. Sa griffe passe à côté de la mienne tandis que j'avale difficilement ma salive. Pourquoi suis-je si faible ?

« — Tu n'es qu'un insecte ! Comment as tu pus croire une seconde que tu pourrais me battre !? »

J'inspire avec difficulté à cause du poids de la bannie sur mon torse. Je toussote à nouveau, limite étouffant. Elle me regarde, le regard plein de malice. Je ferme un œil avant de soupirer, sa mâchoire claque à quelques centimètres de ma gueule. Je sursaute bêtement, faiblement. Ma respiration est encore plus rapide, plus saccadée. J'étais encore sonné, je regardais la dragonne sans vraiment la voir. Je me sens stupide, la flamme qui a allumé mes yeux l'espace d'un instant c'est éteinte. Je suis désespéré. Je commence alors à compter le nombre de dragons qui vont faire mon deuil, je me dis alors qu'ils sont peu nombreux. Très peu nombreux. Son grondement me sort de mes pensées :

« — Tu ne feras jamais le poids face à moi, toi et ton clan n'êtes que des insectes. Jamais je ne pourrais pardonnez à ton stupide monarque. Tu veux pas me laisser partir ? Dans ce cas c'est moi qui te laisserais pas partir vivant. »

Elle gronde et je plisse à nouveau les yeux. Ma vue est troublée depuis le choc pourtant elle semble revenir. Une chance ? Une dernière chance peut être ? Je l'ignore. Je gronde discrètement et elle répond par un, deux fois plus puissant, avec les crocs à découverts. Bon. Je vais tenter pour la dernière chance. Je n'ai rien à perdre après tout. Je détends tous mes muscles pour ensuite feinter. D'un coup je tente de me redresser, un ultime espoir. Je n'aurai pas du. La guerrière bannie me plaque plus violemment au sol, m'arrachant un hoquet. Elle pose une de ses massives pattes sur mon thorax et y plante une griffe, puis deux, puis trois. M'arrachant un gémissement, puis deux, puis trois.

« — Arrête ! glapis-je, désespéré, Je ne suis pas comme le Roi ! Je ne voulais pas te tuer ! Y a confusion ! »

Je saignais, je voyais le sang couler de mon thorax et les gouttes perlaient maintenant le sol. Je respirais difficilement, chaque inspiration était une épreuve. Ce n'est pas pour autant que la guerrière relâchais sa pression. Je soufflais d'un ton rauque et inspirais en sentant ma gorge vibrer. J'entreprends une dernière attaque pour tenter de la faire lâcher. Avec mes pattes arrières je lacère le dessous de son ventre en glapissant pitoyablement :

« — Lâche moi ! »

Je sentais les larmes arriver. Je grondais pour les masquer. Je grondais d'un ton que je voulais menaçant mais ma voix tremblait faiblement mais je ne baissais pas des bras. Je continuais à la griffer comme je pouvais en continuant de gronder.

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Le dragon vert inspirait avec difficulté et tousse légèrement sous le poids de l'exilée. Il ferme un oeil et soupire avant de sursauter en entendant le claquement des mâchoires de la hors la loi. Sa respiration est encore plus rapide, plus saccadée à cause de la peur et de l'étouffement, son regard était éteint, il semblait désespéré. Il reste silencieux et immobile un instant et grogne légèrement. La dragonne azur lui répond par un grognement plus puissant, le laissant silencieux.

D'un coup, Aracáno détendit tout ses muscles, pensant qu'il s'était rendu, la femelle desserra légèrement son emprise, ce fut une erreur. Le dragon pâle essaya de se relever violemment, mais ce fut un échec. La bannie le plaqua avec plus de violence au sol lui arrachant un hoquet de surprise. Elle pausa sa patte sur laquelle se trouvait les bracelets, l'ultimes restes de Zirka sur le torse du dragon et enfonça une à une, trois de ses griffes noires. Transperçant ses écailles vertes, il gémit :

« Arrête ! » glapit-il, désespéré : « Je ne suis pas comme le Roi ! Je ne voulais pas te tuer ! Y a confusion ! »

La dragonnes aux teintes célestes gronda légèrement et un rictus s'afficha sur son visage. Du sans commençait à couler près des écailles percés. Il respirait difficilement et tentait vaguement de lacérer le ventre de la dragonne bleue. En faisant que l'érafler. Il gémit de nouveau :

« Lâche moi ! »

Sa voix tremblait bien qu'il essaya de masquer cela par un grognement. Un sourire moqueur remplaça le rictus et elle détacha ses griffes laissant trois plaies qui saignait. Elle se retira du corps du dragon et s'écarta de quelques pas. Elle gronda, avec moins d'agressivité que précédemment :

« Hm. Je ne comptais pas te tuer. Cela n'aurait fait que de m'attirer des ennuis. Je comptais simplement te faire comprendre que tu ne peux rien faire contre moi. Ses terres me sont interdites, mais il arrive que j'y passe. Mais je n'aime pas croiser les autres dragons. »

Elle fit demi tour, toujours sur ses gardes au cas où, une fois qu'elle eu fait plusieurs pas, elle tourna la tête et gronda doucement :

« Tu voulais mon nom ? Zytïae, c'est comme ca que l'on m'appelle. Mais cela ne te servira à rien. Je ne compte pas te revoir un jour. »

Elle eu un faible sourire avant d'entre ouvrir sa gueule afin de dévoiler ses crocs une nouvelle fois. Pour le mettre en garde.
© Edekia.

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Elle avait eu un rictus tout au long de ces longues minutes de souffrances. Pourtant, son sourire avait changé, il était plus affirmé, plus moqueur. Je la regardais, plongeant mes prunelles ambrés dans les siennes bleues comme la glace et ses écailles. Elle était plutôt belle. Je ne pouvais m'empêcher de le dire, elle n'était pas laide sinon j'aurai tenté de la blesser avec ce genre de paroles mais elle était intelligente et maligne. Bien plus que moi apparemment.

« Hm. Je ne comptais pas te tuer. Cela n'aurait fait que de m'attirer des ennuis. Je comptais simplement te faire comprendre que tu ne peux rien faire contre moi. Ses terres me sont interdites, mais il arrive que j'y passe. Mais je n'aime pas croiser les autres dragons. »

Elle décroche une à une ses griffes histoire de me faire souffrir encore un peu. Elle fait demi-tour et se rengage dans nos terres. Je ne peux pas. Je ne veux pas la laisser aller là bas. Je réfléchis à ce que je pourrai faire pour l'en empêcher mais rien de ne me vint à l'esprit. Je ne veux pas qu'elle y aille ! Bon sang elle va se faire tuer. Si elle tombe sur Kondor, Néruhour, Linaï, Izalco, Anairë ou d'autres elle se fera tuer. Je ne veux pas la savoir morte. Bien que je ne la connaisse pas, elle m'a l'air appréciable malgré ce qu'elle m'a fait. Une idée me vint, mais elle était stupide.

« Tu voulais mon nom ? Zytïae, c'est comme ca que l'on m'appelle. Mais cela ne te servira à rien. Je ne compte pas te revoir un jour. »

Joli nom. Elle avait raison mais elle était toujours de dos. Comme dit avant, je suis stupide. Comme mon idée. On s'harmonise parfaitement. Je me relève et m'ébroue faisant voleter quelques gouttelettes de sang. Elle grogne et me montre les crocs pour me dissuader d'avancer. Pourtant, j'avance. Je suis idiot ou stupide. Enfin peu importe. Je gronde avant de toussoter, affaibli par la lutte précédente. Elle me regarde d'un air curieux. Je lèche mon torse pour tenter de faire disparaître les deux tâches ensanglantées puis je cours dans sa direction. Je lui donne un coup de flan qui me sonne sans doute plus que je ne lui ai fait mal. Le choc me fait me renverser moi même sur le côté. Je geignis avant de me tourner mes yeux vers cette guerrière déchues et de dire, d'un ton amical :

« Peu importe combien de fois je devrai me relever pour vous empêcher d'aller dans cette forêt, je le ferais. Si vous y retournez, vous tomberez sur un guerrier bien plus féroce que moi et vous pourriez ne pas vous en sortir. »

Je suis stupide. Un stupide dragon curieux, téméraire. Courageux ou fou ? A vous de juger. Mais je ne la laisserais pas retourner dans cette putain de forêt. Je ne supporterai pas de voir Kondor ou n'importe quel autre guerrier de mon clan ramener le corps de cette guerrière au douloureux passé. Ses yeux suffisaient à témoigner des aventures qu'elle avait du vivre ou autre. Pourtant, la guerrière continue d'avancer. Je suis stupide ou idiot. Peut être même courageux ou fou mais je m'en fiche.

Je me relève, m'élance et saute sur le dos de la guerrière avant de agripper à son cou, je me laisse glisser vers l'avant avant de lui mordre fortement la patte. Je suis idiot. Peut être même courageux ou fou, mais je m'en fiche. Je m'appelle Aracáno et cette guerrière ne mourra pas ce soir, ni demain parce qu'elle va s'en aller d'ici. Très très vite. En attendant, elle saigne et je sens que je vais le payer plus que cher. Je suis idiot. Mais au moins, elle pourra peut être quitter le territoire après m'avoir tué.

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FEAT : ZYTÏAE & ARACÁNO

La créature pâle plongea ses yeux ambrés dans les violacés de la femelle. Une fois libéré de l'emprise de la dragonne, le dragon vert se releva péniblement et fixa la dragonne s'éloigner. Une fois sa stabilité retrouvée, il s'ébroua et avança de plusieurs pas. La dragonne grogna et montra les crocs pour le dissuader d'avancer. Il s'arrêta et se donna quelques petits coups de langues sur les tâches sanglantes se trouvant sur ses plaques vertes puis, sans faire aucun geste qui aurait put prévoir son futur geste, il courut droit sur la dragonne qu'il percuta de plein fouet. Il tomba légèrement sonné tandis que l'autre vacilla, mais se rattrapa en déployant ses ailes pour garder l'équilibre. Le mâle geignit avant de parler d'un ton, au plus grand étonnement de l'exilée, amical :

« Peu importe combien de fois je devrai me relever pour vous empêcher d'aller dans cette forêt, je le ferais. Si vous y retournez, vous tomberez sur un guerrier bien plus féroce que moi et vous pourriez ne pas vous en sortir. »

Il se redressa légèrement, Zytïae gronda et rugis, dire qu'elle avait laisser le dragon se relever. Souhait il la mort ? Ce n'était pas dans les habitudes de la bannie de tuer. Verser le sang d'un dragon inutilement la dégoûtait. Elle ne savait même pas si elle serait capable de le tuer sachant que ce n'était pas elle qui était en danger. Elle grogna de nouveaux tandis que son adversaire se relevait entièrement et s'élança de nouveau pour sauter une nouvelle fois sur le dos de la hors la loi. Il agrippa à son cou et se laissa glisser pour refermer sa mâchoire sur la patte de la femelle qui grogna de douleur. Elle rugit et se cabra sur ses deux pattes arrières afin d'arracher sa patte de la gueule du Sethemba.

Elle grogna de nouveau et abattit ses pattes sur le sol, elle releva son antérieur droit et frappa violemment les côtes du guerrier pâle. Sa patte la faisait souffrir. Du sang s'écoulait d'entre ses écailles, créant un léger flots écarlates qui cascadait jusqu'à ses griffes. Ses bijoux d'argents furent bientôt teintés du liquide poisseux et écarlate. Elle déglutit légèrement avant de s'avancer vers le guerrier d'un pas claudiquant. Elle ouvrit la gueule pour refermer ses crocs autour de son cou. Sans serrer, c'était juste pour le maintenir immobile. D'un coup de queue, elle le fit tomber sur le sol, lâcha son coup pour y mettre sa patte. Elle lâcha un grognement rauque avant de lâcher.

« Tu es encore plus bête que ce que je pensais ! Les autres guerriers ne me font pas peur. Je suis assez discrète pour ne pas me faire repérer ! J'ai commis une erreur aujourd'hui. Mais j'apprends de mes erreurs et cela ne se reproduira plus ! »

Sa respiration était redevenue sifflante, cette fois ci, pas à cause de la peur ou du stress comme plus tôt, mais à cause de la colère. Cependant son souffle redevint normal et elle ôta sa patte du cou du reptile ailé. Elle fit un pas en arrière et reprit, d'une voix plus calme mais loin d'être amicale pour autant :

« Je ne te tuerais pas, tu ne représentes aucun danger pour moi, je ne ferais pas plus couler le sang pour une raison si inutile. Peut être me considère-t-on comme une hors la loi, brutale comme l'avait été Zirka. Mais je n'aime pas le sang ainsi que de faire souffrir les autres sans aucune raison. Je te demande juste de partir, ou bien je me débrouillerais pour que tu me laisses tranquilles pour un petit moment. »

Elle grogna de nouveau et asséna tout de même un coup de crocs sur l'aile droite du dragon, laissant une trace qui commençait à saigner doucement. Cette blessure ne l'empêcherais pas de voler, mais était tout de même quelque peu douloureuse. Le but de la dragonne n'étant pas de le faire souffrir, mais de le faire comprendre qu'elle ne reviendrait pas sur son choix.

© Edekia.

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Elle grogne et agite la patte pour me faire décrocher. Je lâche la guerrière et tombe dans la poussière dans une quinte de toux. Ma respiration est sifflante à cause de la fatigue. Mes muscles se contractaient d'eux même et se relâchaient. Elle crache de rage lorsque ces étranges bracelets se tâchent de sang. Elle pose sa patte sur mon torse me faisant encore tousser. Elle gronde et étend son cou de tout son long. Mes yeux se ferment un instant et je fronce les sourcils et plisse les yeux. Elle gronde et me menace de nouveau, même si je compte pas en reste là. Je suis stupide. Je suis idiot.

« Tu es encore plus bête que ce que je pensais ! Les autres guerriers ne me font pas peur. Je suis assez discrète pour ne pas me faire repérer ! J'ai commis une erreur aujourd'hui. Mais j'apprends de mes erreurs et cela ne se reproduira plus ! »

Je rigole doucement avant de me rattraper. Elle se pense plus maligne que tous ? Elle est bien narcissique. Je gronde un instant avant de nouveau inspirer difficilement. Un. Deux. Trois. Étonnamment, l'étreinte se relâche. Je soupire de soulagement puis je tousse une nouvelle fois, du sang continue de couler le long de mon torse. Je donne un coup de langue. Je m'étire et frappe de mes ailes dans le vent pour m'aider à me relever.

« Je ne te tuerais pas, tu ne représentes aucun danger pour moi, je ne ferais pas plus couler le sang pour une raison si inutile. Peut être me considère-t-on comme une hors la loi, brutale comme l'avait été Zirka. Mais je n'aime pas le sang ainsi que de faire souffrir les autres sans aucune raison. Je te demande juste de partir, ou bien je me débrouillerais pour que tu me laisses tranquilles pour un petit moment. »

Elle gronde et me mord l'aile droite. Je geins à nouveau avant de gronder. La blessure suintait déjà. Je soupire, je suis idiot, je suis stupide. Son ton était plus calme, bien moins agressif que le premier. Mais peu importe. Elle fait demi-tour une nouvelle fois et se rengage dans la forêt. Je souffle un grand coup pour me faire entendre. Je ne la considère pas comme brutale, elle ne fait que se défendre. Après, elle dit ne pas vouloir faire souffrir les autres sans raison mais pourquoi s'acharne-t-elle sur moi ? Sa dernière phrase sonnait comme une menace à mes oreilles. La contourne lui barrant maintenant la route vers la forêt et je grogne d'un ton amical :

« Je ne suis pas très malin, c'est vrai. Mais ce n'est pas pour autant que je vous laisserai vous mettre en danger. Vous pensez être la meilleure hors, vous ne connaissez quasiment aucun des guerriers des Clans. Pour ma part, je ne suis pas l'un des plus fort, loin de là. »

Je ne sais pas pourquoi je m'acharne avec elle. Je devrai la laisser entrer dans les terres mais je refuse de voir Kondor ou un autre guerrier ramener sa dépouille. Je gronde et montre les crocs. Si jamais elle fait un pas je bondis à nouveau, même si je dois mourir pour tenter de l'en empêcher je le ferai. Elle apprendra que je suis très têtu dans mon genre. Je ne laisserai pas tomber. Je suis idiot et sans doute plus que borné ! Je gronde. Je suis tapis au sol prêt à bondir. Un pas. Un seul. Un unique. Et je meurs.

« Vous apprendrez que je suis plutôt têtu. Je ne vous laisserai pas passer, même si je dois continuer à me battre vous ne passerez pas la frontière. Je fais ça pour vous aider. Je n'apprécierai pas qu'un guerrier de mon Clan ramène votre dépouille. »

Je gronde un instant en soupirant. Le soleil est déjà à son zénith, voilà quelques heures que nous nous débattons et que nous bavardons sous le soleil. Mes écailles s'entrechoquent lorsque je bombe le torse et étend le cou en grondant, montrant les crocs pour me montrer impressionnant.

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FEAT : ZYTÏAE & ARACÁNO

Le guerrier Sethemba tousse et gémit, la dragonne bleutée grogne lorsqu'un léger rire bref s'échappe d'en les crocs de son adversaire. Il gronde à son tour avant de respirer difficilement il soupire lorsqu'il se retrouve de nouveau libre. Il toussote une nouvelle fois avant de léger ses plaies desquelles continuait de s'écouler du sang. Battant des ailes dans le vent, il se releva pour de nouveau faire face à l'exilée aux milles bleus. Il geint doucement lorsque les crocs de la dragonne se referme sur son aile. Après quelque instants, il se reprend et la contourne pour lui barrer la route. Il grogne sur le même ton amical que précédemment :

« Je ne suis pas très malin, c'est vrai. Mais ce n'est pas pour autant que je vous laisserai vous mettre en danger. Vous pensez être la meilleure hors, vous ne connaissez quasiment aucun des guerriers des Clans. Pour ma part, je ne suis pas l'un des plus fort, loin de là. »

Il grogne légèrement, la bannie l'imite en plus agressif. Au contraire, elle connais bien les Sethembas. Il gronde une nouvelle fois et se tapit au sol prêt à bondir. La dragonne bleue grogna plus fort encore tandis que le mâle reprenait la parole :

« Vous apprendrez que je suis plutôt têtu. Je ne vous laisserai pas passer, même si je dois continuer à me battre vous ne passerez pas la frontière. Je fais ça pour vous aider. Je n'apprécierai pas qu'un guerrier de mon Clan ramène votre dépouille. »

Le guerrier pâle gronde une nouvelle fois et bombe le torse faisant cliqueter ses écailles. Il tend le coup et montre les crocs. La femelle grogne légèrement avant de soupirer. Elle abandonna sa position d'attaque et gronda doucement. Le soleil était déjà à son zénith, elle n'avait plus rien a faire avec ce dragon depuis longtemps. Elle aurait déjà dut être débarrassée de lui.

« J'en sais bien plus sur ton clan que ce que tu ne penses. Je ne me battrais plus, j'ai gagner mon combat. Tu aurais dut apprendre cela lorsque tu es passé guerrier. Je t'ai fais la faveur de ne pas te tuer, tu devrais être assez satisfait. »

Elle se redressa légèrement et donna un rapide coup de langue sur sa patte blessée. Le liquide écarlate s'y écoulait encore, bien que ce ne soit pas une blessure bien grave. Elle reposa son membre sur le sol, ses anneaux tintèrent légèrement et ses griffes cliquetèrent sur un morceau de roche. Elle poussa un nouveau soupir et gronda, plus calme :

« J'ai décider de ne plus te faire souffrir inutilement. Je ne me battrais plus, je te demande juste de me laisser passer » Elle grogna doucement : « Je ne suis pas bête, je sais ce que je fait et ce que je risque. Je ne compte pas rester bien longtemps sur vos terres de toute manière. »

Elle contourna le reptile vert et lui jeta un regard méfiant. Elle montra légèrement les crocs et tenta de continuer son chemin. Espérant que le guerrier la laisse enfin tranquille.

© Edekia.

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Je sais pas pourquoi j'ai crû qu'elle m'écouterait. Après tout, elle tout autant, si ce n'est plus, bornée que moi. Je suis têtu et plutôt pot de colle. Elle va l'apprendre tout ça, je compte bien connaître un peu plus son histoire et faire connaissance avec cette bannie au cœur déchirée. Elle nettoyait ces bracelets qu'il y avait à son poignet depuis le début de la bataille. Qu'ont-ils comme valeur à ses yeux ? On dirait de simple bracelet en argent pourtant il avait l'air de valoir bien plus. Je fronce un sourcil avant de sortir de mes pensées à cause d'un de ses grognements.

« J'en sais bien plus sur ton clan que ce que tu ne penses. Je ne me battrais plus, j'ai gagner mon combat. Tu aurais dut apprendre cela lorsque tu es passé guerrier. Je t'ai fais la faveur de ne pas te tuer, tu devrais être assez satisfait. »

Elle en sait plus que moi ? Qu'insinuait-elle ? Que je n'étais pas digne d'être un guerrier ? Je dois comprendre de travers pourtant, j'ai beau analyser sa phrase dans tous les sens je ne vois que ça. Je gronde à nouveau, avec fureur cette fois ci. Fini le ton amical. Elle ose insulter ma place dans le Clan, je l'ai mérité au moins. Elle donne un coup de langue bref sur ses bracelets argenter. Je continue de gronder, toujours sur la défensive. Elle était toujours face à moi mais elle semblait se détendre alors que je commençais à m'énerver. Je veux bien me montrer patient mais je ne la laisserai pas salir l'honneur de ma tribu. Pourtant, je l'ai sali moi même, sans l'aide de personne, en me battant contre cette guerrière :

« J'ai décider de ne plus te faire souffrir inutilement. Je ne me battrais plus, je te demande juste de me laisser passer. Je ne suis pas bête, je sais ce que je fait et ce que je risque. Je ne compte pas rester bien longtemps sur vos terres de toute manière. »

Elle n'est pas bête. Je le sais très bien, sinon je ne m’acharnerai pas à lui faire faire demi-tour. Après tout, c'est son problème. Je pourrais baisser les bras mais je ne veux pas. Une fois que j'ai une idée en tête, il en faut pour me la sortir du crâne. Elle me contourne en grognant. Elle ne compte donc pas m'écouter. Je suis stupide. Je suis idiot. Je le sais. Je la contourne à mon tour en esquivant une tentative d'attaque avec sa patte. Une fois de nouveau face à elle je gronde d'un air plus menaçant que les premières fois, les crocs à l'air :

« Maintenant, fini d'être diplomate. Tu dégages de mon territoire ! »

Je me montrais plus courtois et aimable comme je l'avais été avant. Ca y est. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sans réfléchir, je pousse un grondement et me je mords son poignet. Furibond. J'arrache un des bracelets qui se brise en trois morceaux. Je me surprends moi même de ma force et j'ai un mouvement de recul. Je croise un instant le regarde de Zythïae, elle semble furieuse. Je grogne en narguant :

« Maintenant, tu vas partir ? Où je te casse l'autre ? Il semble compter à tes yeux ces vulgaires bracelets pas vrai ? dis-je d'un ton arrogant.»

Je retourne à la charge, bien décidé à la faire tomber.

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FEAT : ZYTÏAE & ARACÁNO

Le reptile Sethemba observa la dragonne nettoyer ses bracelets un court instant et recommença à gronder, toujours sur la défensive. D'un coup, il avait l'air bien moins amical, mais cela intéressait pas l'exilée. Une nouvelle fois, il contourne la dragonne pour lui barrée la route, tout en esquivant un léger coup de patte. Une fois qu'il fut face à elle, il montra les crocs et grogna d'un air plus menaçant que les autres fois. Cela n'eu pour seul effet de faire sourire la dragonne.

« Maintenant, fini d'être diplomate. Tu dégages de mon territoire ! »

Il continu de gronder avant de sauter sur le poignet droit de la dragonne azur. D'un violent coup, il arracha l'un des bracelets d'argent qui se brisa en trois morceaux. Immédiatement, le dragon vert eu un mouvement de recul, avant de narguer la femelle :

« Maintenant, tu vas partir ? Où je te casse l'autre ? Il semble compter à tes yeux ces vulgaires bracelets pas vrai ? dis-je d'un ton arrogant. »

Il charge de nouveau, surement essayant de faire chuter la dragonne, celle ci ouvrit largement ses ailes, de une pour garder son équilibre, de deux, battant puissamment de celle ci, pour faire lâcher prise au guerrier. Une fois libérer de l'insecte vert. Elle grogna et rugis folle de rage. Il avait osé. Dire qu'elle lui avait laissé la vie sauve, il avait osé brisé l'un des objets qui était pour elle les plus important. Elle grogna de nouveau avant de sauter sur le dos du dragon. Elle planta ses griffes entre les écailles de son dos et grogna d'un air des plus menaçant.

« Tu as fait la plus grosse erreur de ta vie. Jamais tu n'aurais dut faire ca. »

Elle claque des mâchoires, sa rage était mélangée à du chagrin. Son coeur était serré et des larmes commençait à couler le long de ses écailles. C'était les seuls héritages laissés par Zirka et cet avorton ce permettait de briser un de ses objets. Certes d'autres se trouvait encore à la patte de la femelle. Mais ce n'était pas une raison. Elle grogna, elle ne réfléchissait plus, elle n'avait qu'une envie, faire regretter au dragon d'avoir fait cela.

Ses pattes tremblait légèrement, elle savait très bien qu'elle ne pourrait tuer son adversaire. Elle n'en aurait pas la force. A l'origine, tout ce qu'avait fait le dragon était pour son propre bien. Elle secoua doucement la tête pour essaye de se persuader du contraire.

© Edekia.

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Ses yeux se ternissent avant de briller à nouveau. Je perçois une certaine folie dans son regard, un folie, meurtrière bien malheureusement. J'avoue y être allé peut être trop fort avec elle mais vu comment elle m'a traité jusque là je pouvais me le permettre tout de même. Je ne comptais pas la laisser m'humilier de cette manière. Je ne suis pas qu'un moins que rien et en brisant son bracelet je lui ai sans doute montré que j'avais de l'audace. Beaucoup d'audace. Je charge tout en esquivant une attaque qu'elle tente de m'affliger avec sa patte avant ensanglantée. Elle fait moins la fière sans son bracelet fétiche ! Je gronde, et elle en fait de même. J'avale ma salive en me disant qu'il serait possible que se soit pour la dernière fois. Je n'ai le temps de rien faire. Un. Deux. Trois. En trois secondes elle m'afflige un puissant coup d'aile qui m'envoie rouler dans la poussière. Le museau dans la terre. Je n'ai pas le temps de me relever que je sens un poids arriver sur mon dos. Je grogne du mieux que je peux et tente de me débattre. Je cesse tous mouvements lorsqu'elle plante ses griffes et transperce une bonne dizaine d'écailles dans mon dos.

« Tu as fait la plus grosse erreur de ta vie. Jamais tu n'aurais dut faire ca. »

Je ne fais que geindre. Je n'ai que ça à faire. Sur le coup elle a le dessus. Je lève les yeux vers elle en essayant de croiser son regard mais avec sa patte avant elle plaque ma tête contre le sol. Je gronde avant de regretter, elle enfonce un peu plus ses griffes dans mon dos. Je gémis, le sang suinte déjà le sol. Beaucoup de sang. Bien plus que la pathétique entaille qu'elle m'a fait sur le torse. Après tout, je l'avais mérité, j'avais cassé cet étrange bracelet. Selon ses dires, elle allait me tuer. J'inspire un dernier coup et adresse une prière silencieux à Anairë. Je ne voulais pas le laisser seul mais après tout, il prenait ce risque tous les jours. Pourquoi cette guerrière était-elle tombée sur moi ? Kondor l'aurait tuée. Au fond, pourquoi est-ce que je m'entête à vouloir la sauver ? Je suis persuadé que cette guerrière déchue à un bon fond, quelque chose a dû la rendre ainsi. Mais je reste sûr de moi quand je me dis qu'elle n'a pas toujours été comme ça. Elle secoue la tête, curieux je relève la mienne avant de sentir les griffes casser deux petites écailles vertes en plus. Je grogne. Je suis stupide. Je suis idiot. Le sang continue de couler, cela ne semble pas vouloir s'arrêter. Doute-t-elle ou bien veut-elle juste me faire autant souffrir que je semble l'avoir faîte souffrir en brisant son bracelet ?

« Bah vas-y ! Accouches ! Tues moi, merde je compte pas mourir lentement moi donc soit tu me lâches et je m'achèves sois tu m'tues mais me fais pas poireauter toute la journée ! grondais-je.»

Un débattement du désespoir ? Je sais pas. Je me tortille dans tous les sens dans le but qu'elle me lâche, me fracassant quelques écailles en plus, faisant saigner encore plus les plaies. Mais bon sang, je suis stupide, je suis idiot. Faudrait que je reste immobile pour qu'elle me lâche. Je geins et tous mes muscles se relâchent, fatigué, épuisé de me débattre. Je la laisserai décider de mon sors, mais je pense mourir ce soir. Je ferme les yeux et pousse un long soupir sentant mes forces s'échapper.

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Le Sethemba gronda de nouveau, il avait l'audace de gronder et d'être menaçant après ce qu'il venait de faire. Il gémit lorsqu'il se pris un coup d'aile avant de rouler dans la terre. Il grogne et se débat pour se libérer de l'emprise que la dragonne effectue sur son dos. Il se met à geindre de douleurs en sentant les griffes briser une dizaines d'écailles vertes. Il grogne et gémit tandis que du sang commence à couler à flot de la blessure. Il grogne de nouveau, ne provocant que chez la dragonne d'enfoncer plus profondément ses griffes noires dans la blessures.

« Bah vas-y ! Accouches ! Tues moi, merde je compte pas mourir lentement moi donc soit tu me lâches et je m'achèves sois tu m'tues mais me fais pas poireauter toute la journée ! grondais-je. »

Il se débat d'avantage, ne faisant que briser deux autres de ses écailles. Il soupire et détends d'un coup tous ses muscles. Ses plaies saignes abondamment. Il poussa un nouveau geignement accompagné d'un long soupir. Ses yeux se fermèrent, tandis que petit à petit, les griffes de la dragonne se retirait du dos du guerrier.

« Je ne peux pas... » Souffla-t-elle sans achever sa phrase.

Elle se laissa glisser le long du flanc du guerrier vert et se remis tant bien que mal sur ses pattes tremblotantes. Elle ne grognait plus, ni ne grondait, elle se concentrait seulement pour ne pas laisser couler ses larmes. Ce fut avec difficulté qu'elle termina sa phrase d'une voix las et peinée :

« Je ne peux pas... Je ne suis pas une tueuse... pas comme ton clan... Ce sont eux qui ont tués Zirka... Ma mère... Ses bracelets lui appartenaient... »

Elle ignorait pourquoi elle lui disait tout cela. Elle aurait voulu se laisser tomber sur le côté et de laisser se déverser ses larmes. Elle soupira et respira profondément. Sa patte la faisait doucement souffrir, mais n'y prêtait guère attention. Elle vacilla légèrement en dépliant quelques peut ses ailes. Elle regarda l'une puis l'autre avant de murmurer :

« Tu as raison, je ferais mieux de m'en aller, mais je devrais même pas repartir d'ici vivante. »

Elle frissonna en pensant à ce qu'elle s’apprêtait à faire. Si elle avait continuer, elle se serait rabaisser au niveau de ces assassins. Elle fixa les plaies qu'elle avait causé sur les plaques vertes du guerrier. Elle tremblotait encore un peu et vacilla lorsqu'elle fit un pas pour s'éloigner du dragon.

© Edekia.

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Ses griffes se retirent de mon dos et je ne prends même pas la peine de soupirer de soulagement. Elle descend de mon dos, j'entends ses pattes trembler et ses dents grelotter. Je respire difficilement et tousse. Mes poumons me vont souffrir, j'ai du inspirer de la terre. Je tousse pour tenter de me dégager les bronches. Je devais pas être très beau à voir. Je toussais sans m'arrêter, je tremblais et j'avais froid, sans doute à cause de la trop grosse perte de sang. Elle avait cessé de gronder. Je lève les yeux vers elle, des larmes perlaient de ses joues. Pourquoi une telle réaction ?

« Je ne peux pas...»

Elle se contentait de souffler ces mots avant de me regarder avec pitié. Du sang coulait toujours des plaies, je me fais glisser sur le flanc, je ne supporte pas d'être allongé sur le ventre. J'inspire et soupire rapidement, ma respiration est sifflante. Je n'ai même pas la force de me lever c'est pour dire. Le vent avait calé, les arbres n'étaient plus balayés par la brise. Un. Deux. Trois. Trois larmes glissent sur ses joues, mais pourquoi ? Je la regarde et incline la tête ou du moins, l'incline comme je peux :

« Je ne peux pas... Je ne suis pas une tueuse... pas comme ton clan... Ce sont eux qui ont tués Zirka... Ma mère... Ses bracelets lui appartenaient... »

Elle soupirait souvent, limite si elle couinait comme je l'avais pitoyablement fait précédemment. J'écoute ce qu'elle a à me dire, après tout j'ai ce que je voulais. Je pense qu'elle allait quitter les terres maintenant. Je lâche un ronron de satisfaction qui s'achève en une quinte de toux. Ça m'apprendra à vouloir faire le malin maintenant ! Je me sens coupable d'avoir brisé ces bracelets, je ne pensais pas qu'ils avaient une aussi grande valeur à ses yeux.

« Tu as raison, je ferais mieux de m'en aller, mais je devrais même pas repartir d'ici vivante. »

Elle frissonne et regarde sa patte qui saigne toujours. Un. Deux. Trois. Il en manquait un maintenant, je m'en voulais. Je n'aurai pas du. Je n'avais pas le droit. Elle commence à partir, elle comptait donc bien me laisser là. J'attrape sa patte arrière avec ma queue et me relève doucement en soufflant entre deux toux :

« Attends … Je … Je suis désolé, je n'aurai pas dû … Je n'avais pas le droit. Vraiment. Je suis désolé. »

Je m'avance, quitte à tenter le diable autant le faire à fond. Je me hisse sur la pointe des pattes et lui donne un coup de museau dans la joue en ronronnant. Je pense qu'elle va me repousser, je ne devrai pas me le permettre de toute façon mais je ne pouvais pas la laisser ainsi. Je ne pouvais pas, c'était au dessus de mes forces.

« Cette scène devient ridicule, ronronnais-je, depuis toute à l'heure je te demande de partir et tu veux rester et maintenant tu veux partir et je veux que tu restes. On doit avoir … Enfin je dois avoir l'air bien ridicule ! »

Je rigole avant de me mettre à nouveau à toussoter. Cette scène est vraiment ridicule.

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Le dragon vert toussota et se laissa tomber sur le flanc tremblotant. Il leva les yeux vers la dragonne tandis que de légères larmes coulait le long de ses écailles bleutées. Le reptile vert ronronne doucement avant d'être rattraper par une quinte de toux. De sa queue, le Sethemba retint la dragonne en entourant sa patte. L'exilée ne prit même pas la peine de gronder, elle s'immobilisa et tourna la tête vers le guerrier qui souffla entre deux toux :

« Attends … Je … Je suis désolé, je n'aurai pas dû … Je n'avais pas le droit. Vraiment. Je suis désolé. »

Il s'avança vers la bannie et se dressa sur la pointe des pattes pour donner un petit coup de museau sur la joue de la hors la loi. Celle ci lâcha un léger grondement étouffé et montra les crocs. Elle ne devait pas paraître faible.

« Cette scène devient ridicule. » Ronronna-t-il : « depuis toute à l'heure je te demande de partir et tu veux rester et maintenant tu veux partir et je veux que tu restes. On doit avoir … Enfin je dois avoir l'air bien ridicule ! »

Le dragon rigola et se mit à toussoter de nouveau. Zytïae le regarda et soupira. Elle haussa les épaules et gronda doucement, sans être agressive ni menaçante, mais sans non plus être amicale :

« Ce qui est fait est fait. A présent, je dois m'en aller, tu l'as très bien dit tout à l'heure, n'importe qui pourrait me tuer. Je dois chasser avant qu'il fasse nuit de toute façon. »

Elle prit une grande inspiration et lâcha ce qui pouvait s'apparenter à un sourire. Elle donna un coup de langue sur sa patte blessée. Le sang s'était remis à couler légèrement à cause de sa dernière blessure. Elle en voudrait surement quelque temps au guerrier. C'était dans sa nature. Mais elle devait se forcer à rester calme. Elle n'était pas une tueuse, elle n'était pas comme les assassins de Zirka.

Elle hésita un instant, elle espérait ne pas recroiser le guerrier avant longtemps, elle jeta un nouveau regard aux blessures qu'elle lui avait causé. Elle ouvrit largement ses ailes et secoua doucement la tête afin de se remettre les idées en place. Elle était prête à s'envoler, elle attendait juste que le guerrier la laisse partir. Elle voulait être sure qu'il n'ai rien à rajouter.

© Edekia.

Sujet archivé suite à la refonte du forum pour le reprendre, demandez à un membre du staff :)

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